Saxophoniste & chanteur | Bendik Hofseth
Direction & arrangements | Jean-Nicolas Trottier
Violons | Zoé Dumais | Amélie Lamontagne
Marie-Pierre Lecault | Daphnée Sincennes
Altos | Julie Salamagnou Babaz
Karine Lalonde, Marie-Lise Ouellet
Violoncelles | Élisabeth Giroux, Caroline Milot
Trompettes | Jocelyn Couture, Bill Mahar
Trombones | David Martin, Bob Ellis
Woodwinds | Jean-Pierre Zanella, Samuel Blais, Frank Lozano, Alexandre Côté
Guitare | Steve Raegele
Piano | Luc Beaugrand
Contrebasse | Rémi-Jean Leblanc
Batterie | Kevin Warren
Percussions | Eugenio Roberto Osorio
Captation et mixage audio | Jacques Laurin
Mastering | Guy Hébert
Ce qu’en disent les journalistes…
L’Orchestre National de Jazz de Montréal reçoit le compositeur, saxophoniste, chanteur et chef d’orchestre norvégien Bendik Hofseth, non seulement sur disque, mais aussi en concert (ce soir à l’OFF Jazz), ce qui sera l’occasion de lancer officiellement l’album éponyme, enregistré au Studio TD en 2018 et dont les arrangements sont signés par l’habile Jean-Nicolas Trottier. Hofseth pratique un style vocal dont certains échos nous ramènent vers Kurt Elling, mais avec un instrument plus étroit, timbralement parlant. Les arrangements de Trottier sont tout à fait somptueux, voire romantique. L’instrumentation est symphonico-jazz car elle réclame presque autant de cordes que de vents et de percussions. La majorité des pièces navigue dans des eaux assez calmes et détendues, mais quelques pièces (dont l’excitante James) s’épivardent très efficacement. L’aura générale plutôt laid-back du répertoire choisi laisse peu deviner le fait que Hofseth, à peine 25 années dans les jambes en 1987, est arrivé à New York pour remplacer Michael Brecker dans Steps Ahead. Le temps passe et, dans certains cas, la maturité se pare d’habits plus introspectifs. C’est tout à l’honneur de Jean-Nicolas et des musiciens de l’ONJM d’avoir su trouver ce bel équilibre entre classicisme velouté des cordes, cuivres choraux et percussions soutenantes mais subtiles.
Si vous achetez l’album sur Bandcamp, vous aurez droit à cinq plages en bonus ! Rien que pour A Stranger’s Case, genre de symphonie aux accents de science-fiction exaltée, ça vaut la peine. - Frédéric Cardin, PanM360